J'me parle/parlais pas souvent doux du plus loin que j'me souvienne.
Les coeurs qui m'aiment deep plus que moi-même-sûrement-desfois m'auront maintes et maintes fois dits d'arrêter de me taper dessus fort. Ils disaient que fallait que je change de discours et que, NON j'étais pas, pas correct. J'étais ici et maintenant, moi. J'avais le pilage sur les oeufs des autres qui s'adaptait ben facile pis j'oubliais que des omelettes, c'est bon pareil dans l'fond. Je me tapais fort sur la culpabilité d'être. Je me tapais à voix haute quand je m'ouvrais aux bonnes personnes, aux aimantes. Ça me faisait sentir weird d'être peut-être pas la responsable de toute à bouts de p'tits doigts. Les sentis infligés étaient encore pire à voix basse. Je travaille aujourd'hui à me changer les schèmes maganés à coup de fouet pis de ravalée d'sentiments et je m'assure que je suis ma première et dernière source d'amour du jour...Ou mon chat c'est correct aussi, on se parle doux les deux.
Love, A.
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