Ode aux samedis vierges de leurs matins plus ou moins doux les uns que les autres. Les samedis servent à l'un et à l'autre à s'émouvoir de la douceur de cette journée au potentiel multiple. Les samedis sont de sang neuf. Un in-between de possibilités sans limite en s'permettant le déni un peu, comme celui qu'on fait dans les vacances dans le sud tout inclus genre.
La journée du samedi, c'est l'fun. C'est l'absolu. Les samedis ils sont comme les quatres premiers jours du trip. Tu te dis que c'est impossible de revenir après une semaine parce que t'es ben trop bien. Tu t'es déjà habituée à tes dodos cubains dans ton matelas à attachants springs proéminents, mais qui te soutiens le rhum-punch la nuit à l'air clim. T'admires chaque palmiers-cocos, savoure tous les cafés-liquor fancys, aime tous les grains de sable qui se colle à toi partout, pis te délecte de tous les drinks qui goûtent un peu pareils, car ils sont exceptionnels. Être en bikini est rendu un mode vie, c'est l'uniforme de la micro-civilisation Pina colada. La musique résonne dans ton chest comme le soleil qui le réchauffe. C'est beau l'infini du samedi. Comme une semaine à Cuba. T'as mille opportunités de vivre ta best life à chaque heure pis tu penses juste à aujourd'hui. On pèse sur pause régulièrement, même sachant que lundi ne reviendra pas de si tôt. Les samedis sont de hâte et vierges d'énergie. Les samedis double-vie, là ou on se récompense en prenant le temps de prendre plus de temps.
Ode itoo aux vendredis. Eux sont comme quand t'arrive au resort. Toute s'arrange vite pis peut changer de vibe en te changeant le outfit du jour pis en pitchant ton sac dans un coin. Un p'tit apéro vite fait pis t'oublie que t'étais un peu défraîchi du brouhaha de la journée pis t'es oh combien libre. Les vendredis, ça vibre fort partout. Ça va plus vite et plus joyeusement aussi. Faudrait prendre toujours nos rendez-vous plates les vendredis, le staff est plus heureux j'trouve. Les vendredis ça s'peut que tu fasses aussi comme ton premier jour dans l'sud. Genre, tu te brûles le corps homard lobster-style parce que tu le voulais ton donc tan foncé. C'parce que, une semaine, c'est vite, faut savoir optimiser. on sait jamais quand la pluie peut arriver parce que le Wifi est pas bon dans le lobby même si tu l'as payé cher la minute. Tu brûles ta peau de pinte de lait, parce que faut que tu t'en rappelles PHYSIQUEMENT pendant au moins deux semaines que t'es allé au chaud quand tu reviendras au Québec. Tu pleumeras encore un peu fière en février quand il fera -50 ressenti.
Ode pareil un peu aux dimanches. Tu savoures un dernier matin off avec un déjeuner de reine à 10h passé, tu boucles tes valises pis tu prépare ton retour à ton autre facette. Équilibre on dira. Tu penses peut-être déjà à ton prochain vendredi. Tant mieux, ça te dérangera moins d'avoir la peau post-sud qui craquèle.
Pis si t'es chanceuse, t'auras du temps pour écouter OD à soir; c'est l'dimanche les bests.
Love, A.
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