Stresser à stresser, ça c'est du S en maudit.
Des pensées aliénantes prennent de l'espace de ce potentiel artiste d'être que nous sommes, rien qu'à exister. Elles retranchent tout cet amour à déballer, à offrir et à recevoir en pleine douceur du coeur. L'angoisse d'être pas assez, ou trop, ou whatf*ckingever-wrong ça pèse lourd sur un estime d'humain. Ça prend la place de ben des heures de sommeil, de moments de fous rires et d'heureux plaisirs non-coupables. L'angoisse, cette castreuse d'émancipation, kin. Ça donne des boules (pas des testi là) dans le corps où c'qu'on est pas supposé d'en avoir. Je parle pas non plus du cancer, trop dark. Bien qu'à force de s'user l'âme à coup d'autodévalorisarion et de discours dénigrants, c'est clair que c'est à en considérer les impacts sua maladie dont on ne doit pas prononcer le nom, j'pense. C'est comme VDM, tacoup ça porte malheur.Non, en fait, par boule, ici je parle de spots dans ton corps où que d'habitude t'as pas de douleur, mais que là ça tire fort. Le mien, mon hot spot d'âme rongée pas-magique-pantoute, c'est comme un gros chewing-gum dense. Yé ben mâcher et prêt à coller sous tous les bureaux d'école à cachette. Yé gros comme les bubble gum Hubba bubba, mais pas les roses aux fraises de quand on était p'tits. Ma chique moi est de couleur Blanc-cigarette-sué-murs. Mon chewing-gum de trop dans l'corps yé là, étampé, étiré, ben hermétique et étanche comme une digue à droite de mon coeur. Yé là en intermittence me retenant la fluidité des mouvements et la respiration de son entité ben collante. Je dis dans ce temps-là que «j'ai mal au coeur droit». C'est que ça fait physiquement mal. Stresser d'être stressée, c'est s'enthousiasmer de quelque chose pis penser à et/ou le choker avant même de l'avoir entrepris. C'est croire que l'angoisse peut accabler le rêve. C'est de ne pas arriver à se dire «go» pis de se lancer pour vrai, parce qu'on s'en croit incapable. Pis, c'est surtout inacceptablement dévastateur. Ça nous confine dans le confort crimement inconfortable, du pire sentiment d'échec. Pis rendu là, essaie de suivre la ligne directrice du développement personnel. C'est ben dur de s'épanouir le bonheur. J'aime ces personnes qui disent «on est juste des humains t'sais» pis qui l'appliquent bien. Ça inspire la normalité, j'me sens moins seule pis surtout correcte d'être pas parfaite même à mon 31e coup d'horloge de "pas vieille".
J'ai lu que l'hémisphère droit c'est le bout du cerveau qui est le leader de la créativité, des pensées pis des émotions, hé ben. Ça sonne sensé j'trouve. Abattons la peur. Abattons les faux-mammouths. Prenons les rennes de notre vie, entourons-nous de gens qui croient en nous et qui nous poussent à coup d'Amour inconditionnel même quand on feel que nos pieds sont figés dans l'ciment.
Merci à mes rennes/reines complices, je vous aime tellement.
Love, A.
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