Scuse.
Excuse-moi si j'ai été bête, dure, têtue, acharnée et exigeante. J'pense j'étais peut-être juste fatiguée, ou fatikée, ou les deux. Fatiguée de nuit instables et fatikée par ma propre aliénation mentale i guess. L'un dans l'autre. Alors je m'excuse si ça été long de me pencher vers tes émotions pis tes besoins. J'mexcuse... à moi. Mon père a eu une seule fille pis il le sait tout le temps quand je suis fatiguée parce que je deviens vraiment suscep. Même à trente et un an, il le sait. Il le sait souvent aussi quand je vais être dans ma semaine. Dans les deux cas, je lui dis pas sur le coup qu'il a raison, of course. On est toutes pareilles; ''ÇA PAS RAPPORT!''. Nos parents nous connaissent si bien. Sont bons. Faque bref, j'étais peut-être juste fatiguée. Le rationnel est bon pour prendre sa place pis swiper sous le tapis ce qui nous ralenti à produire du tangible. Let's go, on fonctionne, 1+1=2. Je l'ai tu déjà dis que j'étais pas bonne en maths ? Ah, pis aussi que j'avais JAMAIS fini un labo de science, genre jamais? Ça laisse une tendance à croire que mon rationnel est pas nécessairement mon réflexe solutionnaire naturel. C'est pas grave. J'en ai d'autres, mais j'avais mis un peu de côté les outils pas rationnels qui me maintiennent en équilibre. J'avais remis la performance en première facette sans m'en rendre compte. Mes véritables amours-amies (le féminin l'emporte assurément dans mon cas ! :P) savent que je n'ai pas le self-esteem acquis tant que ça. Récemment, j'ai réalisé que j'avais mis de côté mon plaisir de donner. J'arrivais pu à donner du pur comme je le pouvais par pression trop grande de n'être pas assez ou de ne pas offrir assez. J'avais oublié que le partage c'était de l'amour pis que l'Amour un choix du coeur, sans pression de performance sociale, ni de comparaison.
Faque bref 2, j'pense que j'dormais pu assez depuis un bout. J'étais sûrement juste fatiguée inside-out. J'pense que j'dormais pu assez parce que j'étais pleine d'anxiété que j'essayais de canaliser la nuit. J'ai tenté de me faire croire que j'avais le FOMO de la nuit peut-être. Mais je crois que c'était plutôt finalement la peur du vide ou le néant d'heures trop grands de date avec mon coeur. Quand je dormais pas pis que mon discours interne faisait trop de bruit pour la méditation que je restartait pour la 3e fois, j'aimais mieux me refaire un round two de journée, une grande partie de la nuit. J'ai fais ça pendant un mois. J'pouvais ben être fatiguée. Mon père l'aurait su vite pis il me l'aurait dit, mais on s'est pas côtoyer beaucoup ces derniers temps.
Love, A.
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