Quand jt'ais ado, j'écoutais une toune de Sir-Pathétik qui s'appellait Aquarium. Dedans ça disait; ''Sois plus bright, fais-toi ton coin d'paradis'' Ça aura pris ben dl'indulgence pis du temps pour que jm'e dise que, c'qui me tue, c'est le noir. Le noir, ce sont mes peurs infondées, mes peines d'amour auto-crées, des pressions voilées (ou inventées). Le noir, dans mes yeux, c'est tout ce qui me ralentie d'être. Juste là, ici, maintenant. Une partie de nous non-connue, non-aimée, non-soignée, c'est noir. NOIR FONCÉ. Je sais que noir c'est noir, pis que noir pâle ça existe pas, mais j'aime jouer avec les tons pis les mots. Les nuances c'est beau même quand c'est lourd desfois.
Je pense que y'a des oeillères bien placées pour suivre le chemin tracé pour des uns, pis des 9 à 5 qui vont bien pour vrai pour des autres. Pis y'a... ceux qui se demandent si y'a vraiment un ''X'' sur lequel se placer. On dit que l'amour peut être ce ''X''. On dit aussi (je sais pas c'est qui ''on) qu'on aime véritablement 3 fois dans la vie. En tout cas, 3 fois ou 15, à force d'admirer et de trouver du magnifique dans tous les êtres humains, je me suis auto-fait des peines de coeur pour des relations aux fondements imaginés. J'ai admiré à m'en perdre le corps et le coeur une dizaines de fois et je suis tombée sous le charme 1 million de fois. J'pense quand même que j'ai dû aimé aussi pour vrai, à quelque part qui blesse encore. Je crois que j'aimerais parfois arrêter de penser pour me panser mais... Ça serait pu moi pis j'étoufferais dans ma bouche de noir pas soufflé. Quand même, ça fait que merci à toutes nos âmes. Merci pour les différences partagées, merci de cultiver le doute.
À chacun son coin de paradis à créer.
Pis heille, merci de me lire !
Love, A.
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