J'pense à toi un peu trop fort ces temps-ci. Pis un peu trop souvent aussi. Pis un peu trop longtemps. Pis avec un poul un peu trop élevé sûrement aussi.
Au début, je gérais ça comme une pro notre attirance-interdite-nice, mais là, toi pis notre whatever-relation commencez à envahir ma tête par moment. Tsé, j'ai peut-être pu juste le goût de jouer avec l'interdit en le frôlant de temps en temps d'un regard coquin-mesquin-fier. J'ai peut-être pu le goût de te voir juste une fois de temps en temps en mangeant des ailes le jeudi soir avec plein d'monde. J'ai pu le goût de faire semblant que jm'en fou de toi, parce que je le sais ce qui vibre instantanément en dedans de moi quand tu me touches avec ton coude ou ton pied comme si rien était. Tu le sens-tu, toi, ce courant-là?
Ouais, you're fucking right que dans les faits socialement acceptés, on tombe pas in love avec l'exe de notre cousin-bff. Pis si ça t'arrivait, tu ferais quoi? Tu sais, je l'ai vu à quelques reprises la lumière contrôlée de j'ai des-pré-étoiles-din-yeux dans tes regards quand tu fuis trop vite les miens de peur que je remarque de quoi. Je les ai vu quand je t'aidais à faire ton devoir jusqu'à ben trop tard pour les soirs de la semaine. Je les ai vus quand tu regrettais amèrement d'avoir mangé du libanais avant de venir chez nous pis que t'étais rendu prude à cause de ça. Je les vois quand on s'parle d'un peu trop proche pour une relation de base. Pis je t'ai aussi vu être crissement déstabilisé par un p'tit bec sec pas trop sûr parce que t'avais peur d'avoir la bouche pâteuse. C'est-tu ça la pré-semie-fréquentation? Sérieux c'est quoi qu'on est? Parce que moi, je me retiens à quatre bras pour pas te supplier de venir me permettre de te voir au moins trente secondes par jour. Juste pour m'assurer que t'es encore là malgré les interdits de la tête.
Je me doute aussi que tu as peut-être la chienne de ce qui pourrait se passer outre le fait du cousin-bff. Je le sais que ton âme voyageuse t'appelle pour t'embarquer à fond dans des projets d'infirmier-bohème qui pourra travailler partout où le vent dans ses cheveux en toque l'amènera. T'as-tu peur que j'embrouille ça? Parce que je le sais que tu as tassé tes rêves d'une coupe d'années pour le love auparavant. Pour vrai, jt'e demanderai pas de rester dans ma vie forever, mais une part de moi arrive pas tant à dealer avec le fait de ne pu m'imaginer savoir que tu respires presque le même air que moi à deux rues de chez nous. Une part de moi trouve pas ça si nice de penser que je ne pourrai pu provoquer pas subtilement des occasions pour te voir pis de virer schizo en pensant que tu vas ben trop savoir que c'est yink pour pouvoir t'admirer le temps que tu seras là. Pis c'est sur qu'aussi j'aime pas full l'idée de t'imaginer avec des chixs exotiques qui vont tripper sur ton côté unsure-musicien-yololife comme moi. J'te demanderai pas où ce qu'on en est, parce que faut pas toujours chercher à tout savoir, mais maudit que j'aime ça sentir mon corps devenir tout chaud pis ma tête floue over stimulée quand t'es là.
J'te demanderai pas où ce que t'en es, mais j'aurais l'goût de t'entendre dire «je freak aussi» un moment donné en me frôlant avec ton pied comme si rien était.
Love, A.
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