-À soir-

Publié le 8 mars 2025 à 09:23

- Été 2016-

C'était une soirée festive hier. Pis demain, ça en sera sûrement une aussi. Ça aurait pu en être une à soir itoo, sauf que j'ai décidé de délaisser la festivité le temps de mettre mes craintes de nous sur papier. Enfin, ''nous'' est une hyperbole ici. J'aurais pu courir again vers ma mom de coeur de c'temps-ci avec mes pensées pour qu'à me boost de ce que je veux entendre pis de renforcement positif. Sauf qu'en réalité, à soir, c'qui s'passe c'est que j'ai peur. J'ai peur d'être illusionnée, faque je vais me pencher là-dessus tu seule.

T'as une vie nice depuis deux semaines pis t'es loin. Un beau deux semaines de vacances. Je m'efforce de te dire d'en profiter pour pas que tu penses que j'veux te mettre le pied sur le break. À te dire vrai, faut j'te dise que la probabilité que tu préfères ta vie sans attache du coeur-peut-être, me rends toute à l'envers. J'essaie de m'apaiser le hamster en analysant chacun de tes mots, espérant lire entre deux lignes un genre de ''tu me manques pareil''. Desfois ça marche. Desfois, je me dis que nos lèvres refiteront peut-être jamais aussi bien et que tu reviendras pu avec la même vibe. Tu auras vu d'autre beau, vécu du neuf et ris avec d'autres filles nices que t'auras même peut-être frenchées quand elle étaient tipsy de p'tit rhum des îles. J'ai peur que tes mots aient changés, d'avoir été downshiftée et  que les silences deviennent à combler. J'ai peur de pu être autant into ton odeur parce que ton essence corporelle enivrante aura été mélangée à celles de d'autres. J'ai peur que ta belle barbe ait changée de texture et que tes mains ne me touchent pu de la même manière. J'ai peur que tes yeux brillent pu en me voyant pis que tu te dises que c'était rien anyways nous deux; que ça compte pu ou que ça ait jamais compté. Par-dessus tout, j'ai peur que tu partes sans rien m'dire pis de voir ton char passer devant chez nous par obligation sans t'arrêter pour me dire ''salut'' qui fini en becs prometteurs d'intimité souvent. 

Alors, en t'attendant dans ce néant, toute seule à soir, j'me permets d'avoir peur d'avoir d'la peine. Mais j'te l'dirai pas.

Reviens bientôt.

Love, A.

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