-Chus pas ta police-

Publié le 5 septembre 2024 à 11:15

Yo men check ma bedaine. Jt'un peu aiguisée des trop de gyrophares pis des alarmes internes pour tout et surtout rien de concrètement pas spéculé.

Mes sirènes sonnent fort moi. Genre souvent. Genre je suis relationnellement aux aguets; su'l gun mettons. Pis si j'avais voulu être policière, je l'aurais dit à mon père. Peut-être que ct'arrivé. Faudrait j'y demande. Anyway je faisais toujours le contraire de ce qu'il disait ça l'air. Fiou que je suis pas encore criminelle. J'ai entendu dans un podcast (oui, encore, quess tu veux) que ce qui nous touchent le plus des autres, ça se ramasse à être notre propre reflet. Dans l'fond, j'en ai conclus qu'on est centré sur notre ti-nombril jusqu'à même dans l'inconscient none-stop. C'est fou pareil. Je pense pas que ça soit mauvais sauf. En bref, ce que j'ai retenu c'est que, ce qu'on admire d'un autre ET AUSSI ce qui nous gosse on le ramène/compare/rapporte à nous-même. Égocentrique à souhait quand même, lole. En plus, ça l'air itoo, que plus la personne est proche de nous émotivement, ben plus qu'on le vit personnellement. Pauvres chums/blondes/enfants. Ct'à explique-pas-justifie que ça peut exploser en mille feux d'artifices ces grandes projections là. J'en ai parlé à d'autres coeurs high-sensitive comme le mien (genre toutes mes bests, lole, ''Qui se ressemble s'assemble'' qu'on dit, merci). Ça m'a normalisé la panique dl'a gestion des bagatelles des autres en maudit. Ça m'a calmé l'emprise qui prend TOUTE-trop-personnellement-À-moi. Je me dis qu'on doit pas être les seules, à peut-être différents niveaux sauf, faites de même, sinon tous les classics dictons sur le lâcher prise n'existeraient pas. Si c'était acquis on en parlerait pas.

Je travaille à m'coucher le soir en prenant juste ce qui est à moi dans mon coeur, pis surtout dans ma tête. J'y travaille pis fort en maudit sur l'extrinsèque pasque c'était pas inné pantoute de m'dissocier des êtres collés su moé. L'autre, je m'y suis tellement fondu que je me suis brûlée de l'empathie. J'ai été la police maintes et maintes fois en remarquant chez lui tout ce que je voudrais pas être. Dans ma gestion de la chose, voir des comportements et des croyances devant moi, ça m'invalidait LITTÉRALEMENT les miennes. Fallait jm'e défende à voix haute pour me croire à nouveau. Je remettais en doute automatiquement pis je savais pu si je comptais assez, si j'étais assez. Ça, ça doit être mon-enfant-intérieur, comme on dit. Je pense quand même que c'est vrai que je l'ai enterré de d'autres valeurs pis zippé la bouche plusieurs fois à celui-là. Moi je l'ai vu comme mon petit bébé-foetus intérieur en hypnothérapie. Ça aussi ct'un soin à la mode. C'est moins tangible que des pellules. N'empêche que, j'suis bien avec l'avis que c'est correct de se panser l'être d'autant de manières qu'on le sent. 

Tout compte fait, je suis trop sensible pour être une police, que je le demande à mon père ou non. Je rends les armes pis je garde juste mon butin à moi. Je vais m'trouver de beaux chats à pas-fouetter chez les autres. Je vais taire les fausses alarmes de red-flags pis d'appréhensions-lourdes de sentence dans ma tête. J'ai déjà assez de parties de tout mon nombril à gérer.

Love, A.

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